La thérapie à distance

Avant le Codiv, les séances à distance étaient rares, réservées à des cas particuliers. Pendant le Covid, le travail en cabinet est devenu très contraignant, et j’ai pratiquement basculé toute mon activité à distance. Depuis, cette façon de travailler convient à la plupart des patients. Et le travail émotionnel peut se faire tout autant, notamment par le travail en imagerie de la thérapie des schémas.

Bienvenue aux ruraux

Lorsque je recevais dans mon cabinet à Lyon, j’étais régulièrement contacté par des personnes habitant la campagne, qui ne trouvaient pas de thérapeute à proximité de chez eux. Aujourd’hui, grâce à la thérapie à distance, je peux répondre à leur demande. Et ayant moi-même déménagé en Ardèche, je comprends mieux les différences culturelles entre ville et campagne.

Bienvenue aux expatriés

New York, Tokyo, l’Inde ou la Nouvelle Zélande ? Partir vivre à l’étranger est une aventure excitante et risquée, qui dénote d’une certaine force de caractère, ou d’une certaine insouciance. C’est l’occasion de vivre des situations inédites, de booster sa carrière professionnelle, d’apprécier une culture différente et mettre en relief ses origines françaises.

Mais cela n’est pas sans inconvénient. L’adaptation aux nouvelles conditions de vie est une source de stress, notamment la langue, et les usages implicites. Le soutien familial ou amical peut manquer, le temps de recréer des liens locaux. L’exil peut être une source de souffrance. Le couple peut être mis en difficulté, et les enfants peuvent ne pas s’y retrouver.

Il peut être nécessaire de trouver du soutien, ou de se remettre en question à travers la thérapie, qui vise à obtenir des changements de comportements, ce qui suppose d’aborder le champ émotionnel, fortement lié à la langue maternelle. Il est donc préférable pour un français expatrié de faire une thérapie avec un locuteur francophone, plutôt qu’un locuteur du pays d’accueil.