J’ai connu l’époque des feuilletons télévisés (Colombo, Chapeau melon et bottes de cuir, Amicalement votre, Au delà du réel…) que certains ne loupaient pour rien au monde. Aujourd’hui, nous avons la télé-réalité, et des feuilletons de type « Plus belle la vie ». Il y a également les séries qu’on peut regarder à son rythme, en streaming, en regardant un ou plusieurs épisodes à la suite.
Certaines séries sont de très bon supports pour comprendre la psychologie : les comportements, les différents types de personnalités, jusqu’aux personnalités pathologiques : psychopathes et pervers.
Le bureau des légendes
C’est très en finesse. Parfois, c’est tellement subtil ou complexe que j’ai du mal à suivre. On ne sait plus qui manipule qui, qui ment. Comme dans la vie, il y a les « gentils », honnêtes, sincères, fidèles… qui en prennent souvent plein la tête… et puis les « méchants », malhonnêtes, se fuyant en permanence, irresponsables et dangereux… qui s’en sortent bien jusqu’à la chute. Un des personnages dit : « une partie de moi ne voulait pas y croire, ne pouvait pas y croire ». C’est une définition de l’inconscient.
South Park
J’ai fait complètement l’impasse lorsqu’elle est sortie en 1997 : je n’avais pas la télé à l’époque, et peu de disponibilité. On m’a parlé récemment du « Camp de la mort de la tolérance » (saison 6, épisode 14) : ça illustre bien l’hypocrisie « sociale-démocrate » à l’occidentale : « Intolérant avec l’intolérance ».
Breaking Bad
Illustre à merveille un personnage frustré, parano, qui se narcissise progressivement et devient de plus en plus pervers, de plus en plus hors la loi. On dirait : « il est gonflé à bloc ».
Le retournement lors du dernier épisode est superbe : il tombe le masque et avoue sa vraie motivation.