FAQ – Questions courantes

Questions

1. Où trouver un psy pratiquant la psychothérapie intégrative près de chez moi ?
2. Que penser des médicaments en santé psychique ?
3. Pouvez-vous poser un diagnostic psychologique ?
4. Quels sont les soins complémentaires à une psychothérapie ?
5. Quelles sont les différences entre bipolaire, borderline et schizophrène ?

 

Réponses

Question :
1. Où trouver un psy pratiquant la psychothérapie intégrative près de chez moi ?
Réponse :
Consultez l’annuaire de l’école EEPSSA. Autre solution : utilisez le site Choisir son psy avec le critère « Psychothérapie intégrative » coché.

Je recommande également :
Christophe MATHA, Médecin Psychiatre, 4 quai Jean Moulin, Lyon 1er, Tél : 04 78 28 82 10
Isabelle HUET, psychologue psychothérapeute, Lyon 7ème, Tél : 06 84 52 04 37
Andrée HERBIN, psychanalyse, psychothérapie intégrative et existentielle, analyse transgénérationnelle, Lyon-Drôme, 06 72 28 60 67 – 04 75 41 10 73 –
Jean-Nicolas PECQUEUR, Constellation familiale en groupe, Lyon-Ain, 06 80 20 01 44
Laurence TROGNON, Psychologue clinicienne et psychothérapeute, Enfants, adolescents, parent(s)-bébé, Lyon 7ème, 06 14 27 11 95
Bruno DECORET, Docteur en psychologie, supervision, Lyon 3ème, 04 78 27 33 63
Ana LUCO, Hypnose, thérapie brève et systémique, St Etienne, Tél. : 04 77 41 90 33

Certains thérapeutes ne sont pas très sérieux : pour faire le tri, vous pouvez leur poser les questions suivantes :
– avez-vous validé votre formation ? Disposez-vous du certificat délivré par votre école ?
– animez-vous des formations ? Si oui, puis-je prendre avis au hasard auprès d’un de vos élèves ?
– avez-vous candidaté au titre de psychothérapeute « grand-parents » ? Si oui, pourquoi n’avez-vous pas obtenu le titre ?

 

Question :
2. Que penser des médicaments en santé psychique ?
Réponse :
Je ne suis pas autorisé à délivrer des médicaments, ni même à poser un diagnostic psychiatrique, ce qui revient au psychiatre ou au médecin; je pourrais donc considérer que je ne suis pas concerné par la question. Et j’appartiens à une culture et une génération qui constate les limites de l’industrie pharmaceutique basée sur la chimie et le pétrole. Ma préférence va à la phytothérapie et aux soins traditionnels. Millepertuis versus Prozac donc.

Quoiqu’il en soit, la psychothérapie est plus efficace lorsqu’elle est accompagnée par un traitement médical, quel que soit sa nature (chimique, phyto ou autre). Dans certaines situations où le système nerveux est fortement perturbé ou endommagé – par exemple borderline à versant psychotique, dépression grave installée depuis longtemps, troubles bipolaires – il est indispensable d’accompagner la psychothérapie par un traitement chimique. Comme le chantait Gilbert Bécaud, « L’important, c’est la dose ! ». Ni trop, ni trop peu, et un suivi subtil dans le temps, pour suivre les variations saisonnières, et les cycles de la bipolarité par exemple. Ce travail est confié à un spécialiste : médecin psychiatre ou généraliste.

Dans la partie qui me concerne, essentiellement les troubles de la personnalité, il est souvent utile d’être accompagné de façon transitoire par un traitement chimique : somnifère, anxiolytique, anti-dépresseur voire anti-psychotique. Voici le point de vue d’un spécialiste sur la panoplie des psychotropes. Le consultant doit prendre le temps de se renseigner, d’interroger son médecin, et d’être à l’écoute de ses intuitions et ressentis corporels. Les effets secondaires et indésirables sont nombreux ; les risques pour la santé doivent également être pris en compte.

 

Question :
3. Pouvez-vous poser un diagnostic psychologique ?
Réponse :
Non, puisque seul un médecin peut poser un diagnostic (article L372 du Code de la Santé Publique). Dans le domaine de la psychologie, c’est un médecin psychiatre. Si vous souhaitez disposer d’un diagnostic, ou faire confirmer un diagnostic, je peux vous proposer des contacts de psychiatres avec lesquels je travaille régulièrement. J’ai suivi une formation en psychopathologie, je consulte régulièrement mon manuel (Delbrouck), je peux vous donner un avis qui n’engage que moi, et n’a pas valeur de diagnostic.

 

Question :
4. Quels sont les soins complémentaires à une psychothérapie ?
Réponse :
On peut distinguer deux tendances : le stress d’une part, et l’anxiété/dépression d’autre part. Chaque personne fonctionne soit dans la dépense d’énergie soit dans l’économie d’énergie (hyper ou hypotonique).

Pour un profil hypertonique en stress, il peut être souhaitable de ralentir l’activité psychique par la relaxation (et toutes les activités relaxantes : sophrologie, méditations, pleine conscience, yoga, taïchi…) d’autant plus qu’il y a clivage dans le mental : la relaxation permet de reprendre contact avec son corps.

Pour un profil hypotonique, l’anxiété est souvent une mise en énergie pour lutter contre la dépression. La dépression elle-même peut se traduire par de l’agressivité, qui est une façon de lutter pour éviter de tomber dans l’apathie. Pour lutter contre l’angoisse, la relaxation et la recherche d’information sont efficaces.

Dans le cas d’une dépression, l’isolement social et familial s’impose naturellement, même s’il est difficile à comprendre pour l’entourage, qui souvent, très maladroitement, fait tout le contraire ! On évitera également de faire porter des responsabilités ou des situations contingentes dans lesquelles une décision est nécessaire (effondrement de la prise de décision). Pour éviter l’apathie, il est souhaitable de remettre de l’énergie dans le système, par une activité physique, aussi minime soit-elle : marche, monter des escaliers, courir ou nager.

Il est plus rare de trouver un profil hypertonique éprouvant de l’anxiété ou de la dépression, car celui-ci résoudra ces questions par l’action, en se lançant dans des projets d’envergure.

Il est également plus rare de trouver un profil hypotonique en stress, qui s’en plaigne : le stress est dans ce cas énergisant, et permet d’éviter la dépression. C’est le petit coup d’hystérie dans la journée d’un dépressif notoire. :O)

Avoir un animal de compagnie, un chat ou un chien, est un bon remède contre la dépression : il permet de ne pas être complètement isolé, et d’avoir une relation pour nourrir un peu d’affectivité.

Les bains dérivatifs permettent également de redonner de la vitalité, en intervenant essentiellement sur la digestion, donc indirectement sur le système hormonal et les défenses immunitaires.

On travaillera également les besoins de base – respiration, sommeil, alimentation – avec différents spécialistes : médecin traitant, psychiatre, sophrologue, diététicien.

La participation à un groupe est parfois utile et profitable : groupe de parole non mixte d’homme ou de femme, groupe de personnes réservées…

 

Question :
5. Quelles sont les différences entre bipolaire, borderline et schizophrène ?
Réponse :
Je remarque souvent une confusion entre ces 3 termes. Bipolaire est la nouvelle appellation de « maniaco-dépressif ». C’est une maladie psychiatrique, qui n’est pas toujours diagnostiquée, avec des phases de dépression et des phases d’hyperactivité. Borderline est un trouble de la personnalité, qui offre un éventail très large de symptômes et d’intensité, du créatif ou rebelle sympathique jusqu’au handicap psychique, rendant impossible une vie affective, professionnelle et sociale. Le trouble borderline apparait à partir de 18 ans, et dans le début de la vie adulte jusque vers 25 ans. Un borderline peut être également bipolaire, mais cela reste rare. La schizophrénie est une maladie psychiatrique, qui implique une atteinte du cerveau, irréversible, que l’on peut au mieux étayer par un entrainement psychique. Elle survient à l’adolescence, à partir de 14 ans, et avant l’apparition du trouble borderline. Le cerveau, qui n’atteint sa phase de maturation qu’à l’adolescence, se retrouve gravement endommagé, par suite d’un processus naturel d’élagage fait au hasard, au lieu d’être mené de façon sélective. Un schizophrène reste schizophrène à vie, et ne devient pas borderline. Malheureusement pour les parents ou l’entourage.