Professionnels

Cette page est destinée aux professionnels des soins et de la guérison, concernés de près ou de loin par la psychothérapie.

Travailler en réseau

Travailler en réseau me parait important. C’est une pratique qui semble plus naturelle dans d’autres pays, au Canada notamment, mais qui tend à se développer en France et qu’il faut encourager. Il ne s’agit pas de faire plaisir à la Sécurité Sociale en se pliant à son « parcours de soin » mais plutôt de proposer au patient différents interlocuteurs qui peuvent contribuer à répondre à ses besoins et à sa demande.

Le médecin généraliste est souvent le point d’entrée : en contact régulier avec la personne en souffrance. Il peut effectuer un travail de prise en charge qui ne nécessite pas une psychothérapie.

Le psychiatre, et parfois le généraliste, prescrit les médicaments psychotropes (anxiolytiques, antidépresseurs…) lorsque nécessaires, et pratique parfois la psychothérapie : TCC ou psychanalyse. Il permet au patient de retrouver un niveau acceptable de symptômes pour pouvoir entrer en psychothérapie (troubles du sommeil par exemple, qui ne permet pas d’honorer un rendez-vous).

Un nutritionniste ou un pharmacien conseil en nutrition peut aider le patient à restaurer un équilibre fonctionnel organique et psychique, notamment sur les rythmes d’apport énergétique, la disponibilité de l’énergie dans la journée, la qualité du sommeil, le bon fonctionnement des systèmes immunitaire et endocrinien.

L’ostéopathie, la sophrologie, l’acupuncture, la méditation mindfulness en groupe… sont autant d’indications thérapeutiques convergentes pour répondre aux symptômes (stress, anxiété, dépression), et parfois aux causes.

 

Psychothérapeute ou psychothérapie ?

La France est un pays institutionnel qui met l’accent sur les titres, au détriment d’un intérêt pour la pratique. Cela ne date pas d’aujourd’hui puisque la guerre entre médecins et chirurgien avait déjà lieu au XVIIe siècle : les médecins revendiquaient le savoir et l’enseignement (en latin) ; les chirurgiens s’intéressaient plus à la pratique et au corps humain (considéré comme sale), et faisaient moins cas des questions morales de l’époque.

Le titre de psychothérapeute, auquel je pourrais prétendre à condition de dérouler avec succès 5 années d’études universitaires (Master II en psychologie clinique), est réglementé depuis mai 2010, de façon très insatisfaisante. Voici le point de vue d’un psy chevronné.

Lettre ouverte à l’ARS de Lucien Tenenbaum

Ma formation de psycho-somatothérapeute met en relation la théorie (les théories) et la pratique. J’ai également une formation en psychopathologie.

Je pratique la psychothérapie intégrative.